La Fédération s'est doté d'un nouvel outil de communication pour promouvoir la pratique des AMHE en France.
Vidéo à voir

Mise en ligne du formulaire de recensement des blessures.

La commission Sécurité a mis en ligne un formulaire de recensement des blessures importantes survenues pendant la pratique des AMHE, que ce soit lors de séances habituelles ou lors des stages et autres événements. Les données sont anonymes et recueillies à des fins statistiques, afin d'orienter les travaux et les recommandations de la commission.

Voici le lien du formulaire, que vous pouvez partager au sein de vos associations : Cliquez ici

Pas moins de 4 nouvelles associations se sont affiliées à la FFAMHE ce mois-ci. Bienvenues à elles !

Poitou-Charentes

Les Lames du Foyer sont une section AMHE au sein de l’association Foyer du Porteau, basée à Poitiers (86).

Ils s’intéressent à diverses disciplines : l’épée longue de la tradition de Liechtenauer, la lutte, la dague et l’épée à deux mains de Fiore dei Liberi et le combat viking.

Retrouvez les sur leur site Internet : Cliquez ici

Lorraine

Ils pratiquent essentiellement la lutte, la dague et l’épée à deux mains de Fiore dei Liberi. et s’intéressent aussi au combat médiéval au bouclier et à la lance.

Retrouvez les sur leur site Internet : Cliquez ici

Ainsi que sur leur page Facebook : Cliquez ici

Rhône-Alpes

Basée à Lyon, cette association pratique un large panel de disciplines : la lutte médiévale seront différentes traditions, l’épée longue allemande (selon Liechtenauer et Meyer), l’épée à deux mains selon Fiore dei Liberi, le combat viking et enfin l’étude de la tradition bolonaise.

Retrouvez-les sur leur page Facebook : Cliquez ici

Provence-Alpes-Côte d'Azur

Basée à Toulon, cette association propose la pratique de divers arts martiaux, dont les AMHE au travers d’une section dédiée. Cette section AMHE étudie et pratique selon diverses sources : le traité de Philippo Vadi, l’épée seule de Henry de Saint-Didier, la rapière selon François Dancie, ainsi que selon la tradition Verdadera Destreza espagnole, la boxe et la canne d’Emile André, la canne de Larribeau.

Retrouvez la section AMHE sur son site Internet : Cliquez ici

Ainsi que sur la page Facebook de l’association : Cliquez ici

C'est le week-end des 25 & 26 mars dernier que s'est déroulée à La Broque en Alsace l'édition 2017 de l'International Rapier Seminar, une rencontre européenne entièrement dédiée à la pratique de la rapière longue avec ou sans main gauche (armes et techniques étudiées étaient ciblées sur une période historique bien précise).

Les participants à cette rencontre de haut vol ont pu profiter de la qualité d'organisation des événements AMHE alsaciens. Olivier Dupuis, organisateur principal de l'événement, soutenu bien sûr par une équipe de membres de l'ELSAMHE. n'en est pas à son coup d'essai.

Les festivités ont commencé dès le vendredi soir où après avoir pris les chambres à l'hébergement qui se trouvait être à moins de dix minutes à pied du gymnase, une petite vingtaine de participants a pu partager un repas typiquement alsacien dans un petit restaurant réservé à cet effet par l'organisation.

Créé par Reinier van Noort et Mike Prendergast, cet événement a pour vocation d'être accueilli par un pays différent chaque année. Après Delft, Dublin et Londres, c'est donc la France qui a a été sollicitée pour la quatrième édition par les instigateurs de la première heure.

L'idée principale de l'IRS est de proposer une rencontre internationale de rapière accessible pour les pratiquants d'AMHE du nord de l'Europe, la France ou l'Allemagne étant moins bien loties que l’Italie ou l’Espagne malgré une pratique plutôt bien représentée dans les clubs.

Le défi aura été relevé avec succès cette année malgré un nombre de participants (33) tout juste suffisant pour couvrir les frais de la rencontre. Des participants pour moitié français et pour moitié internationaux (Suisse, Allemagne, Danemark, Italie, ...) qui auront répondu présent pour leur plus grande satisfaction. L'organisateur note au passage qu'il a reçu presque autant de marques d'intérêt pour son événement outre-Atlantique qu'il n'en a reçu en France. Paradoxe de l'offre et de la demande sans doute ?

Toujours est-il que le plateau d'instructeurs proposé était superbe, tout comme le programme d'étude : Rob Runacres sur le Livre des leçons, sujet également abordé par Olivier Dupuis dans un atelier de mise en perspective de la source ; le très élégant Karl Rapp sur Capoferro ; Philip Bonte sur Thibaut d'Anvers ; Ton Puey sur la Destreza, Alex Kiermayer sur les leçons de Sebastian Heussler (interprète de Fabris) ; Thibault Ghesquière sur Dancie, et un très apprécié premier atelier de Christophe Le Millier sur le traité Diestro Italiano y Español de D. Francisco Antonio de Ettenhard y Abarca.

Une petite salle était réservée spécialement pour les duels en libre. Un tournoi, élément traditionnel de l'événement, a été proposé en présentant des règles historiquement cohérentes et mêlant les principes de passage en défense et de roi de la montagne. Il offrait la possibilité à chaque combattant de pratiquer un bon nombre de passes d'armes sans élimination directe, permettant ainsi à chacun de se consacrer entièrement à la technique d'escrime, et à la confrontation des styles qui est au cœur du sujet, particulièrement en combat à la rapière. A l’issue de ce tournoi, ont été honorés en tant que meilleurs venants: Rob Runacres et Thibault Ghesquière, et en tant que meilleurs tenants: Christophe Le Millier et Jérémie Clog.

Un bel événement d'AMHE qui contenait tous les éléments du succès et qui a su répondre sans faute aux attentes de tous les passionnés de belle escrime historique à la rapière présents. Ils ramèneront, à n'en pas douter, quelques beaux estocs à distribuer à leurs camarades dans un style ou dans un autre.

Depuis quelques années une nouvelle discipline apparaît au sein de notre communauté : les AMHE équestres (AMHEE), entendez toutes les formes historiques de combat qui requièrent un cheval ! Un champ de recherches par conséquent très vaste. Porté par quelques passionnés et par l’apparition d’événements spécifiques, cette nouvelle branche se développe avec ses particularités propres. Coup d’œil aujourd’hui sur les AMHEE à travers le point de vue de deux pratiquants, Laure Bornier et de Baptiste Bauer.

Depuis la rentrée 2016, Laure bornier, membre de l’association Bourguignonne de recherche et de développement des AMHE, De Taille et d’Estoc (http://www.detailleetdestoc.com/ ), participe à des entraînements d’AMHEE à Mesmont, en Bourgogne. Ces séances sont organisées en partenariat avec William Haar, propriétaire du centre d’enseignement d’équitation western HH Quarter Horses (http://hh-quarterhorses.com/). Les entraînements ont lieu une fois par semaine. La séance commence par un échauffement pour les chevaux et les cavaliers et se poursuit par des exercices techniques d’équitation western : changement d’allure, marche arrière, déplacement latéraux … Puis les exercices avec simulateurs sont mis en place pendant le dernier tiers de la séance. Ils sont organisés par les élèves eux-mêmes. Sur cette partie, l’entraîneur, William les laisse choisir les manœuvres tout en continuant à apporter son expertise sur l’aspect équestre. Ce sont principalement des entraînements sur cible et plus rarement en opposition avec un autre cavalier. Le travail est principalement tourné sur des sources de combat au sabre du XIXème siècle. La pratique de l’équitation western se prête bien aux AMHEE car c’est une équitation de travail qui laisse au cavalier une grande liberté d’action. Par exemple, les chevaux n’ont en général aucun problème pour la conduite à une main.

Baptiste Bauer, membre de Tournoi XIII (https://fr-fr.facebook.com/Tournoi13/ ), pratique les AMHEE au centre Ecuries de Barisis, à Barisis-au-bois dans l’Aisne, depuis 2012 (http://www.facebook.com/lesecuriesdebarisis/). Il a commencé par le biais de la reconstitution, en participant à Tournoi XIII, un événement de reconstitution centré sur la pratique du combat à cheval au XIIIème siècle. « Au départ, je considérais cela comme une façon d’aborder la reconstitution équestre avec sécurité : Quand tu sais comment fonctionne une lance ou une épée à cheval, tu évites les erreurs et les risques de blesser tes compagnons ». Depuis, au sein d’un petit groupe de pratiquants qui se retrouvent régulièrement, il travaille sur l’épée une main et le bouclier du XIIIème siècle en s’appuyant notamment sur les enluminures de cette époque. Les séances, après la détente des chevaux, consistent à travailler sur cible, dans des parcours qui allient travail équestre et escrime. Chacun propose, teste, valide ou invalide son interprétation des gestes. Ce travail se fait en armure XIIIème : « Je ne conçois pas les AMHEE sans le port de matériel historique, si tu ne prends pas en considération dans l’équation ce facteur, tu risques de faire fausse route, car monter à cheval sur une selle anglaise en polo, n’est pas la même chose que le faire sur une selle de travail avec un haubert de 12 kilos, un heaume, un bouclier, et une lance » . Une approche qui lui permet aussi d’améliorer son matériel de reconstitution en le mettant à l’épreuve face à la pratique concrète du combat à cheval. Il n’y a pas d’instructeur unique : « Pour le moment, dans notre groupe local, nous ne faisons qu’appliquer les éléments appris durant les stages AMHEE. »

Aspect important de la discipline pour Baptiste, les rencontres entre pratiquants permettent de progresser. En plus de Tournoi XIII, Baptiste participe à des stages de préparation dirigés conjointement par Gaëlle Bernard et Thomas Schmuziger ainsi qu’au Rossfechten Symposium (qui devient en 2017 Les Rencontres d’AMHE Equestres - Equestrian HEMA Gathering). « Très vite j’ai adhéré à l’esprit et j’ai de plus en plus apprécié la pratique AMHEE également grâce au Rossfechten Symposium, en côtoyant d’autres pratiques et pratiquants » Cet état d’esprit domine aussi au sein des pratiquants de DTE, comme Laure, qui ont organisé en 2016 une table ronde sur le sujet avec ces mêmes instructeurs pour approfondir leurs connaissances et améliorer leurs entraînements.

Faire des AMHEE, c’est pratiquer en même temps deux disciplines, qui se fondent en une. Les deux doivent-elle être apprises ensemble pour des débutants ? Pour Laure qui pratique des AMHE depuis 8 ans, mais qui est débutante à cheval, il était important de commencer par les bases en équitation lors de ses premières séances, sans armes en main : « Il faut avant tout apprendre à gérer de nombreuses choses lorsque l’on commence l’équitation. Il faut être attentif à la position de ses jambes, de ses mains, de son corps, de son regard et bien sûr être attentif à son cheval qui peut avoir parfois avoir des intentions différentes des nôtres ! ». C’est aussi le point de vu de l’entraîneur, William, qui, d’un commun accord avec les élèves, est le seul à autoriser les cavaliers à utiliser des simulateurs à cheval s’il les en estime capable. Une autorisation qui, pour les élèves sérieux et motivés, peut arriver assez vite car William pense aussi qu’il est utile pour les élèves d’apprendre rapidement à gérer un objet en main en parallèle du cheval. Baptiste partage cette opinion considérant qu’il faut apprendre à maîtriser sa monture en toutes circonstances : « J’ai en tête des vidéos datant du début 20ieme, montrant des cavaliers britannique s’entraîner à sauter des obstacles sans étriers, les bras croisés » ! Pour lui, la pratique de l’équitation, sans armes, fait partie des AMHE équestres. Il a commencé l’équitation classique avant les AMHEE, en 2009.

Mais qu’en est-il de la maîtrise de l’arme à pied, est-elle nécessaire pour la pratique à cheval ? Les opinons de nos deux pratiquants divergent. Ainsi Laure pense qu’il est important d’avoir une expérience en AMHE à pied avant de commencer à cheval, pour savoir maîtriser l’arme en sécurité pour soi-même et ses partenaires. En revanche, Baptiste, qui pratique peu les AMHE à pied, n’est pas du même avis : « Non je ne pense pas que cela soit obligatoire, vu que les postures, les appuis ne sont pas les mêmes. Mais je suppose que c’est un plus. Je ne me sens pas forcement défavorisé par rapport à un pratiquant d’AMHE à pied régulier »

Cependant pratiquer les AMHE équestres demande un investissement personnel fort : les séances sont longues car, en plus du temps d’entraînement, il faut prévoir la préparation et le pansage des chevaux. C’est aussi une activité coûteuse. De plus, les AMHE équestres apportent des difficultés spécifiques par rapport aux AMHE à pied. Laure souligne ainsi le fait le cheval a « sa propre volonté, ses propres jambes qui remplacent les miennes, ce qui rend l’exercice difficile. Il faut être patient pour apprendre à monter et à l’écoute de l’enseignant qui a la responsabilité de la sécurité des élèves mais aussi de la sécurité des chevaux. »

Baptiste confirme ceci : « faire des AMHEE, c’est beaucoup de travail pour le coté escrime, mais surtout un gros travail sur la partie équestre. L’apprentissage et la compréhension du cheval, de sa locomotion, de son mental. Plus je monte, et plus je perçois mes lacunes. C’est passionnant et frustrant à la fois. »

Mais c’est ce qui fait la richesse de cette discipline « Dans AMHEE, ce petit E à la fin, c’est lui qui porte tout ! » C’est pourquoi tous deux apprécient cette activité qui allie leur intérêt pour les AMHE, la pratique du cheval et l’apport d’un atout pour la pratique de leur autre passion, la reconstitution.

Avis aux personnes intéressées, débuter dans les AMHEE est possible en trouvant les partenaires adéquats ! C’est une discipline exigeante mais aussi très gratifiante. Si vous êtes intéressés tournez-vous vers les événements spécifiques qui se développent : ils permettent de rencontrer d’autre pratiquants qui vous aideront à mettre le pied à l’étrier !

Où pratiquer les AMHEE en France ?

Les Ecuries de Barisis à Barisis aux Bois (02) – Equitation féodale, AMHE XIIIè - Contacter Baptiste Bauer de Tournoi XIII via la page FaceBook de l'association

HH Quarter Horses à Mesmont (21) – Equitation western, AMHE XIXè – Contacter Julien Garry ou Sébastien Causse de De Taille et d'Estoc .

Centre Equestre de la Houssine à Marville les Bois (28) – Equitation classique, Rossfechten (techniques XVè en armure) – Contacter Jean-Pierre Venancio du Créatif (http://www.lahoussine.fr/)

Pierrefont'Equitation à Pierrefontaine-lès-Varans (25) – Equitation féodale, équitation de combat, équitation classique – AMHE XIIIè, Rossfechten – Contacter Gaëlle Bernard ou Thomas Schmuziger.

Vous souhaitez ouvrir une section AMHEE et vous ne savez pas trop comment faire ? Gaëlle Bernard et Thomas Schmuziger, tout deux instructeurs niveau 2 de la FFAMHE et organisateurs de l’EHEMAG, répondent à vos questions.

Quand ?

Pour découvrir ou approfondir le combat à cheval et l'équitation de combat, les Rencontres d'AMHE équestres ont lieu du 3 au 6 août 2017 aux Ecuries de Barisis près de Saint-Gobain. Ouvertes à tous les niveaux de pratiquants à pied ou à cheval, il est néanmoins recommandé d'avoir au moins une dizaine d'heures de pratique équestre pour profiter un minimum des ateliers montés.

Page Facebook de l'événement.

Organisé par l’association Ex-Machina à Reims (51)

Renseignements et inscriptions : le site de l’événement

Le CELN annonce la 5ème édition de son stage multidiscipline, ouvert à tous les pratiquants, y compris les débutants.

Tarif : 40 euros/personne pou deux jours.

Ateliers :

• Epée Longue : PH Bas
• Dague : PH Bas
• Epée Bocle : Jérémy DECRAS
• Rapière : Rob Runacres
• Sabre : Damien OLIVIER
• Gladiature : Fabrice Esnault
• Conférence taloche : Fabrice Esnault
• Hast : Pierre-Al
• Conférence sources : Pierre-Al
• Lutte : Théo de Toulouse
• Epée longue : Philippe Charlebois
• Epée longue v/s Dague : Philippe Charlebois
• Viking (épée+Bouclier) : AMHE Mans
• Lutte : Mathieu COTTEREAU

Fiche d'inscription

Lien d'informations, programme :

Événement sur Facebook

Le Phoenix Martial Art accueil Philppe Choisy de la Schola Martis pour un stage de Pugilat ! P.Choisy à notemment étudié avec Brice Lopez mais aussi avec Fabiolo.

Au programme, de la bio mécanique en dynamique pour commencer. Ensuite du Pugilat ! - Défense au coude – Esquives - Entrées de gardes - Les frappes - Assauts (et même une possibilité d'initiation à l'Accrochérisme si le timing nous le permet).

Organisé par Phoenix Martial Art – 29 avril 2017 – Sèvres (92)

Renseignements et inscription

Pour annoncer un stage et passer une annonce dans le Bulletin, deux adresses : Calendrier ou directement à bulletin@ffamhe.fr